Un bordel bordelique.

Et je ne parle pas de ma chambre.

Je laisse ce blog un peu trop à l'abandon, c'est dommage, écrire me manque quelque peu, en fait. Personne ne lit jamais mais j'm'en balance pas mal, aussi.

Je pense que je vais relativement bien. Enfin, en surface. Ca n'empêche pas le petit démon, ou plutôt, elle, de venir me sussurer de mauvaises idées à l'oreille de temps en temps. J'essaie de l'envoyer chier, mais elle, c'est moi. La version légère et fumigène de moi. Comprendra qui veut.

Camille je sais pas si tu passes vraiment par ici, mais, euh, salut. Ca va aller, t'inquiètes pas. Enfin continue à ne pas t’inquiéter, enfin si, je sais que tu fais attention à moi oui. Merci pour ça d'ailleurs.

J'suis moins une éponge à émotions qu'avant, mais cela n'empêche qu'on continue à venir à moi avec confidence sur confidence sur révélation, parce que je suis une épaule sur laquelle pleurer, tant mieux j'aime aider et rassurer, rendre les gens heureux, mais moi aussi j'ai des trucs en tête merci. Dans le fond j'ai plus du tout envie de parler de moi. J'mets tout dans une boîte et je la range dans un placard au dernier étage d'une maison vide. Malheureusement la boîte n'est pas étanche, le placard se ferme mal et la maison n'a pas de porte. Je pense qu'on a volé ma boîte.