Little stabwounds and broken skelettons.

"Il est redevenu normal".

BAM. Et une petite fêlure en plus dans l'ego, ou dans le coeur, je ne sais pas trop si j'ai l'un ou l'autre dans le fond. Ma petite Vendetta n'aura jamais lieu. Il ne viendra pas à moi en s'excusant, et je n'aurai pas l'occasion de lui faire du mal, ne fut-ce qu'un cinquième de ce qu'il m'a fait traverser, parce qu'il ne pense tout simplement plus à moi. Je m'accrochais toujours à ce petit espoir "mais il ne revient pas parce qu'il va mal". Non. Il ne veut pas de moi, et moi non plus, en fait.

Ça blesse de se trouver face à la vérité, ou à un semblant de vérité, je ne suis pas dans sa tête. Ça blesse mais ça ne tue pas, ça n'écrase pas, ça n'accable pas comme un joli petit mensonge emballé dans une boîte sous scellé qu'on cache dans un vieux grenier poussiéreux. J'aimais bien ce joli mensonge, ce petit espoir que je gardais dans le fond de mon cortex, mais maintenant j'essaie de le nettoyer. C'est une tache tenace (mais je fais confiance à vanish ah-ah).

Je profite de cette petite trêve avec moi-même, les voix dans ma tête laissent mon reflet tranquille pour le moment. Tant mieux. Ah et salomé, j'aime me dire que tu feras peut-être partie de ceux avec qui je converserai dans 30 ans. Voilà.

-- Et ça c'est moi à 4 ans.